Reivindication du savoir des peuples auctochtones pour faire face à la crise des feux en Australie
Australie27 Janvier 2020
Depuis le début du printemps, l’Australie est plongée dans la plus grande tragédie environnementale de l’histoire récente du pays. Une sécheresse exceptionnelle et des températures record ont conduit à l’une des saisons de feux les plus longues et les plus destructrices du continent, avec des incendies actifs depuis septembre qui ont brûlé plus de 10 millions d’hectares de forêts et de garrigues, c.a.d quatre fois plus que les incendies de la jungle amazonienne de l’an dernier. Les incendies ont tué plus de 30 personnes et entraîné le déplacement de milliers de résidents dans les États de Victoria et de la Nouvelle-Galles du Sud.
L’ampleur et l’impact catastrophique de ces incendies ont estimulé le débat sur la gestion territoriale. Différents groupes demandent que la voix et le point de vue des peuples autochtones soient pris en compte à l’avenir. Non seulement parce que les peuples autochtones souffrent des effets des incendies, mais aussi parce que leurs pratiques traditionnelles pourraient faire partie de la solution du problème. Les peuples autochtones ont appliqué un ensemble de techniques efficaces depuis des milliers d’années pour prévenir les incendies à grande échelle, que les colons n’ont montré aucun intérêt à connaître ou à entretenir.
Alors que les incendies étaient toujours actifs, l’Australie a célébré sa fête nationale le 26 janvier, commémorant la date à laquelle le capitaine britannique Arthur Phillip a repris la colonie de la Nouvelle-Galles du Sud. Le même jour, plus de 100 000 personnes sont descendues dans les rues de Melbourne et d’autres villes pour soutenir les communautés autochtones et protester une fois de plus contre le gouvernement et ses politiques climatiques dans une journée qui, contrairement à la célébration officielle, s’appelle Invasion. Jour (jour de l’invasion). Un cri massif pour les gens qui s’occupent du continent depuis des milliers d’années.
Pou en savoir plus vous pouvez accéder aux articles de la BBC et du New York Times