Consequences of wooded shrine rituals on vegetation conservation in West Africa: a case study from the Bwaba cultural area (West Burkina Faso)
Fournier, Anne2011
Cet article vise à couvrir le vide des contributions anthropologiques qui fournissent un meilleur cadre pour les études écologiques et de conservation. Etudiez les concepts locaux d’espaces naturels sacrés et leur gestion rituelle dans l’aire culturelle Bwaba du Burkina Faso, en analysant les pratiques liées à leur végétation.
Les recherches ont montré que ces pratiques rituelles sont beaucoup plus diverses et fluides qu’on ne le supposait. La protection promue par la tradition est très différente de ce que nous appelons la conservation de la nature en Occident. Bien que la végétation compte, sa présence dans les espaces sacrés n’est pas essentielle. Dans certaines circonstances, les sites sacrés peuvent être transférés ou reproduits ailleurs. Il est donc conclu qu’il n’est pas approprié d’utiliser la catégorie « forêts sacrées », que ce soit d’un point de vue écologique ou anthropologique. Bien que les sanctuaires forestiers puissent contribuer à la conservation de la biodiversité en tant qu’effet collatéral de leur objectif religieux, il convient de rejeter l’idée qu’ils soient essentiellement des conservatoires endogènes de la nature.
Référence
Fournier, Anne. “Consequences of wooded shrine rituals on vegetation conservation in West Africa: a case study from the Bwaba cultural area (West Burkina Faso)” [En ligne]. Biodiversity and Conservation. Vol. 20, August 2011, nº. 9, p. 1895-1910. <http://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00542627> [Vérification: 19 octobre 2012].