How protection took the beauty from the land; conflicting values and meanings of Lake Mburo National Park, Uganda

Le parc national du lac Mburo, en Ouganda, protège les derniers pâturages non clôturés qui subsistent encore de ce que les pasteurs Banyankole bahima, qui les avaient autrefois rasés, connaissaient sous le nom de «Belle terre», Karo Karungi. Pendant des siècles, les Karo Karungi ont soutenu des troupeaux de vaches ankole à grandes cornes, que les bahima ont élevés à la fois pour leur beauté et pour leur subsistance, une alternative qui impliquait un sacrifice en termes de production alimentaire. Cette insistance sur la beauté, étayée par des tabous limitant davantage l’accès à la nourriture, a créé une forte identité ethnique pour les Bahima, fondés sur leur adhésion à l’exercice d’un élevage nomade idéalisé qui les liait à eux et à leurs vaches. paysage de leurs ancêtres. La force et l’exclusivité de cette identité ont empêché d’autres peuples attachés à d’autres valeurs, en particulier les membres de la classe agricole Banyankole, de convertir Karo Karungi en un paysage productif de fermes et de clôtures.Le développement économique et le changement culturel des cent Des années ont conduit à une perte continue du paysage exclusivement pastoral. Bien que la création du parc national en 1983 protège ce qui reste des prairies ouvertes, l’exclusion des vaches Ankole laisse ce dernier vestige du paysage ancestral sans signification pour les Bahima. La conséquence en a été le conflit qui a éclaté entre elles et les autorités du parc.