Romano Guardini
Das Ende der Neuzeit1950
La vertu fondamentale sera avant tout la recherche sérieuse de la vérité (…) Cette recherche veut savoir ce qui se cache derrière tout le discours sur le progrès et la maîtrise de la nature, et assume la responsabilité que la situation nouvelle lui impose. La deuxième vertu sera le courage. Un courage sans fioritures, personnel et spirituel, qui s’oppose au chaos qui se déchaîne (…) doit résister à l’ennemi universel, au chaos qui grandit au sein même du travail de l’être humain, et a contre lui, comme tout vrai et grand courage, la majorité de l’opinion publique, la fausseté qui se concentre dans les organisations et les slogans.
Référence
Guardini, Romano (1950) Das Ende der Neuzeit. Basel, p. 77-78.