Scientists’ Warning to Humanity on Threats to Indigenous & Local Knowledge Systems

Les systèmes de connaissances et les pratiques des peuples autochtones et des communautés locales jouent des rôles essentiels dans la sauvegarde de la diversité biologique et culturelle de la Terre. La mondialisation, les politiques gouvernementales, le capitalisme, le colonialisme et d’autres changements socio-écologiques rapides menacent les relations entre les peuples autochtones et les communautés locales et leurs environnements, remettre en question la continuité et le dynamisme des savoirs autochtones et locaux (SAL). Dans cet article, nous contribuons à « l’Avertissement mondial des scientifiques à l’humanité », publié par l’Alliance of World Scinetists, en explorant les possibilités de pérenniser les systèmes SAL au nom de la future gérance de la Terre. Notre avertissement tire la sonnette d’alarme sur l’érosion envahissante et omniprésente des connaissances
et pratiques et les conséquences sociales et écologiques de cette érosion. Alors que les systèmes SAL peuvent être adaptables et résilients, les fondements de ces systèmes de connaissances sont compromis par les suppression, fausse représentation, appropriation, assimilation, déconnexion et destruction de patrimoine bioculturel. Trois études de cas illustrent ces processus et comment la protection des SAL est essentielle à conservation bioculturelle. Nous concluons par 15 recommandations qui appellent à la reconnaissance et au soutien des peuples autochtones et des communautés locales et de leurs systèmes de connaissances. Adopter ces recommandations entraîneront un changement transformateur et durable dans la façon dont les systèmes des SAL, leurs connaissances titulaires, et leurs multiples expressions dans les terres et les eaux sont reconnues, affirmées et valorisées. Nous appelons à une action urgente pour soutenir les efforts des peuples autochtones et des communautés locales à travers le monde pour maintenir leurs systèmes de connaissances, leurs langues, leurs droits d’intendance, leurs liens avec les terres et les eaux, et l’intégrité bioculturelle de leurs territoires, dont nous dépendons tous.