Sharing Life. Animism as Ecopolitical Practice

L’essai propose l’animisme comme stratégie pour réajuster la relation des humanités à la terre – la vie partagée des êtres humains et non humains. L’auteur suggère d’explorer les idées émergentes en anthropologie et en biosémiotique qui mettent en évidence la compréhension animiste que le monde matériel affiche à la subjectivité, les sentiments et la personnalité. L’insistance de la culture occidentale à ne s’appuyer que sur une science matérielle et à déclarer la vitalité une illusion est une colonisation du cosmos vivant, qui sépare les êtres humains de leur vitalité et détruit la vie d’autres êtres – humains et non-humains. Cet essai demande aux cultures animistes de nous guider dans un processus d’auto-décolonisation occidentale. Le changement vers de nouvelles perspectives – et pratiques – animistes doit se produire comme un dialogue dans lequel la pensée occidentale est prête à subir des changements radicaux et douloureux. Alors, l’animisme peut nous conduire dans une vision du monde vraiment nouvelle de l’Anthropocène, où l’action humaine et non humaine contribue à une terre féconde.